Longtemps accrochée par de valeureux Panaméens (0-0 à la pause), la Belgique a forcé la décision après le repos grâce notamment à un doublé de Lukaku (3-0).
Favorite du groupe G, la Belgique n’a pas déçu. Pourtant, après une première période en demi-teinte et un spectacle groggy par la fatigue de la saison et l’opposition de style, tout ne semblait pas évident. Mais la pause a fait du bien aux Diables Rouges, tandis que l’organisation panaméenne s’assouplissait et que la fatigue gagnait les corps meurtris par les efforts. Positionnés dans un 3-4-2-1, les hommes de Roberto Martinez ont souvent manqué d’options en première période, alors que la largeur était peu exploitée et l’axe pas vraiment mis en valeur, la faute à quelques imprécisions, dont Kevin De Bruyne, mal habitué à celles-ci, en fut le parfait exemple.
Après le repos, les Diables Rouges se sont montrés plus appliqués, plus précis et bien plus dangereux. Peut-être pris par l’enjeu, c’est finalement le chef-d’oeuvre de Dries Mertens à la 47e minute qui est venu libérer les esprits et le jeu. 22 minutes plus tard, Romelu Lukaku a doublé la mise après une caresse de l’extérieur du pied signée De Bruyne, avant que le buteur de Manchester United n’achève le Panama après un contre rondement mené. Bien lancé dans la profondeur par Eden Hazard, le colosse belge a terminé le travail pour le 3-0. Et si la Belgique n’a pas montré toutes ses qualités et qu’elle semble avoir quelques failles, notamment dans l’entrejeu à la perte du ballon, elle a au moins le mérite d’attaquer la compétition de belle manière.
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Eden Hazard a pris les commandes
Après Ronaldo, Messi, Griezmann ou Neymar, l’attaquant belge était attendu au tournant. Et Eden Hazard a répondu aux attentes. Prenant le jeu à son compte et noté 7 par FF, le leader de Chelsea s’est longtemps baladé entre les lignes panaméennes pour tenter de trouver la faille. Et s’il a souvent buté sur le 4-1-4-1 centraméricain en première période, il a pu dérouler toute sa panoplie en seconde. Mieux, il conclut même son match d’une passe décisive pour Romelu Lukaku à la 75e minute. Du bon Hazard.
Un Panama étonnant mais déconfit
Sur le papier, c’était peut-être l’équipe la plus faible du tournoi. Pourtant, le Panama a montré de belles choses pour son premier match face à la Belgique. Bien organisés en début de match, les Panaméens ont aussi montré qu’ils étaient capables de bien utiliser le ballon en contre. Malheureusement, l’écart était bien trop grand avec l’adversaire du jour. Et lorsque la fatigue s’est faite sentir en deuxième période et que les espaces se sont ouverts de plus en plus, la rugueuse équipe d’Amérique Centrale a eu toutes les peines pour contenir une Belgique qui n’a jamais donné l’impression de lâcher le frein à main. Pas un grand match, ni un grand régal footballistique, mais le Panama, s’il a perdu, a réussi à ne pas avoir implosé face à un des favoris de cette Coupe du monde.
Avec France Foot
